105 milliards de francs CFA : c'est le coût du projet d'alimentation en
eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga,
phase 2 (Ziga II) lancé en grande pompe le 8 décembre à Ziga par le
président du Burkina Faso, Michel Kafando. Entre autres réalisations, le
projet prévoit la construction d'une nouvelle station de traitement de 7
500 m3/h, la réalisation de plus de 700 km de réseau de distribution,
la réalisation de 160 bornes-fontaines et 52 000 branchements sociaux
destinés à couvrir les besoins en eau de la capitale à l'horizon 2030,
en partant d'une hypothèse d'accroissement de la population de 6 % par
an.
L’enjeu explique que les deux chefs de l'exécutif, le président de la
Transition, Michel Kafando, et le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida,
se soient déplacés pour l’occasion. Les partenaires du projet sont
l'Agence française de développement, la Banque mondiale, la Banque
européenne d'investissement, la Banque arabe pour le développement
économique de l'Afrique et le Fonds de l'OPEP pour le développement
international. Leur porte-parole, l'ambassadeur de France, Gilles
Thibault, a rappelé que la première phase, achevée en 2007, avait permis
la réalisation de 200 millions de mètres cubes, la construction d'une
vingtaine de réservoirs et de châteaux d'eau ainsi que 50 000
branchements sociaux et 400 bornes-fontaines. Une phase intermédiaire,
achevée en 2013, a permis d'augmenter de 50 % les capacités de
production à Ziga.
Abdou Karim Sawadogo, L'Observateur Paalga (Ouagadougou) – AllAfrica 09-12-2015
Abdoulaye Balbone, Sidwaya (Ouagadougou) – AllAfrica 09-12-2015
Abel Azonhande, Fasozine (Ouagadougou) – AllAfrica 09-12-2015